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et souvent originales. Il
s'agit d'un dessin semblable à une goutte, à
l'extrémité supérieure plus ou moins
repliée vers la droite ou la gauche. C'est certainement le
dessin auquel on a attribué - peut-être parce que l'on en
ignore l'origine exacte - les significations les plus diverses.
Selon
les cas, les époques, les provenances et les auteurs, on a pu y
voir une goutte, une fleur, un bec d'aigle ou de perroquet, une gourde, une graine, une flamme ou un cyprès.
En persan, "Boteh» veut dire «buisson de fleurs». En
confirmation de son importance et de son énorme diffusion, on
remarque qu'il reste l'un des rares éléments à
avoir été et à être encore utilisé
indifféremment dans le champ et dans les bordures, aussi bien
comme élément principal du décor que comme motif
annexe ou même de remplissage.
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Le
boteh ( buisson fleuri), à l’origine , était un
signe zoroastrien de l’immortalité, sorte de langue de feu
sacré.
Selon sa taille et son contenu plus ou moins stylisé, le boteh peut
être interprété en motif floral , ou comme amande, feuille, figue,
poire, larme inversée ou cyprès d’origine zoroastrienne.Il était souvent représenté avec le coq dans les tapis de la région de Chiraz ( sud Iran). |
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Ici,
sur ce tapis de Perse, un exemple d'une multitude de très petits
botehs, tournés, une rangée à droite, la
rangée suivante à gauche, appelés alors "
boteh-miri", formant un champ de « fleurs
princières ».
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Un tapis de prière du Caucase dont le champ renferme de très grands botehs aux contenus très variés.
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