Tapis de Tradition               TRAD

         


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          retour                                                                     Histoire des tapis

6) Le tapis, du XIe au XVe siècle en orient.
A partir du XIè, les Seldjoukides qui viennent du Turkestan, s’emparent de vastes territoires et vont jusqu’en Perse et Palestine. Ils font preuve de tolérance pour les peuples soumis ; ils sont  profondément sensible à toutes les formes d’art ( Les deux célèbres poètes Firdûsi et Omar Khayyâm vivent à cette époque).
Jusqu’au  XIIè siècle, ils occupent la Perse, et restent en Anatolie jusqu’en 1302. Pendant toute cette période, le tapis se répand, ( en particulier en maillant l’Iran, l’Asie Mineure de « khans » ou caravansérails, relais fortifiés généralement à une journée de marche les uns des autres), le tapis se développe  en utilisant le nœud turc, toujours utilisé de nos jours dans ces dernières régions.
Marco Polo:
Ces tapis trouvent, en la personne de Marco Polo,un illustre amateur
Parti de Venise en 1271 avec son frère, porteur d’un message du pape pour le Khan Qubilaï, ils arrivent à Pékin quatre ans après en 1275.
Fonctionnaire de l’empereur mongol de Chine, Marco Polo est autorisé à rentrer à Venise en 1295, après presque  25 années d’absence. Il raconte dans son « Livre des Merveilles du monde »,  écrit en français, le récit de ses voyages : l’organisation chinoise qui suscite son admiration : l’organisation des postes avec hôtels et relais d’état, l’organisation des pompiers dans les grandes villes, le recensement de la population urbaine, l’utilisation du papier-monnaie, l’organisation des marchés et de la voirie.
Ses contemporains ont pensé que Marco Polo avait fait une œuvre d’imagination et ne l’ont pas cru.
Ce n’est que deux siècles plus tard que ses précisions géographiques seront prises en compte dans le domaine de la cartographie.
Parlant de l’Anatolie, il écrivit :
«  On fabrique ici les tapis les plus admirables du monde et de la plus belle couleur. »
Le tapis est devenu un élément important de la culture en Anatolie, se chargeant d’une signification profondément religieuse tout en constituant un précieux élément de cohésion culturelle pour des populations d’origine très diverses : Arméniens, Grecs, Byzantins, Turcs.
A travers les siècles et les modes, les tapis anatoliens sont restés attachés à la tradition seldjoukide : dessins géométriques ou stylisés et couleurs vivement contrastées.
Ce qui nous reste des tapis de cette époque:
Très peu de témoignages concrets : cinq fragments de tapis noués autour du XIè siècle, trouvés au Caire et ces petits morceaux de tapis du XIIIè siècle, découverts dans une mosquée de Konya, en Turquie et conservés au Musée du tapis d’Istanbul.
Ils ont presque toujours un champ rouge ou bleu foncé . Les motifs s’inspirent de l’univers végétal, la représentation des feuilles, des fleurs et des arbres restant fortement géométrique. On trouve également fréquemment des motifs «  à étoiles ».