Tapis de Tradition               TRAD

         


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5) L'Islam, les tapis et Charlemagne.

A partir du VIIè siècle après J.C., les Arabes  sont déployés dans tout le Moyen-Orient, en Asie centrale  en Egypte, au Maghreb, en Espagne, convertissant à l’islam les territoires occupés.

Profitant d’une période de calme relatif, assuré par un pouvoir central renforcé, les sciences, l’économie et les arts se sont considérablement développés.
Le tapis  devient, même pour les peuples nomades et les tribus, un signe distinctif d’élévation sociale et souvent aussi une valeur refuge.
Dans le monde perse, le tapis est particulièrement voué au faste royal : les souverains flattent leurs hôtes en leur faisant partager leur tapis.
 Il existe une dénomination pour un petit tapis particulièrement prestigieux : le masnad.
Quand le shah se déplace à la chasse, il existe des tapis particuliers pour le siège royal.
Compte tenu de sa grande valeur, le tapis sert de tribut payé par les populations soumises.
Selon l’historien Ibn Khaldoun,  de 775 à 786, c’est ce que font les Arméniens envers le calife de Bagdad.
En 813, le roi de Bulgarie, Krum, ramène d’une expédition en territoire byzantin, un butin comprenant «  des tapis noués d’Arménie. »
La fabrication du tapis devient un des arts de cour les plus prestigieux : Haroun al Rachid, le plus célèbre des califes abbassides ( dynastie régnant depuis Bagdad de 758 à 1258) aurait possédé 2200 tapis fabriqué dans le Fars . 
Il en offre vingt à Charlemagne, en même temps que les clés du St Sépulcre de Jérusalem. 
Pour les Francs, ces tapis velus sont de grandes merveilles et Charlemagne les emporte partout avec lui.